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STD, spécialisée dans les travaux de démantèlement, dépollution et gestion des déchets

Histoire d’un chantier réussi

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Véritable serpent de mer de la vie municipale mussipontaine, le site d’une ancienne usine faisait figure de « verrue » polluée en plein centre-ville depuis plus de vingt ans jusqu’à sa mise en sécurité.

 

 

Quelle était votre vision du site avant les travaux ?
Henry Lemoine : Il s’agit d’une friche indus- trielle occupée jusqu’en 1972 par une entre- prise spécialisée dans la fabrication de plaques et tubes en matières plastiques. Devenu au fil des ans un parking informel, le site est propriété de la ville depuis 2003 et nous envisagions d’y construire une cuisine cen- trale dans le cadre d’un projet d’extension du lycée avoisinant. Mais quand nous avons évacué les cuves qui restaient en place, nous avons constaté une pollution qui avait atteint la nappe phréatique.

Jean-Michel Hirtzmann : C’est la dimension urbaine de ce site qui nous a marqués de prime abord : la friche est vraiment en plein centre-ville, à côté d’un bâtiment classé, d’un lycée, et d’habitations dont certaines sont situées à moins de 10 mètres. Pour un chan- tier quel qu’il soit, c’est une contrainte non négligeable !

 

Comment s’est déroulée l’opération ?
H. L. : La phase de diagnostic a duré long- temps, plus d’une année, de mémoire, mais c’était le temps nécessaire pour prendre la mesure du problème et surtout délimiter la zone à dépolluer. Pour les travaux en eux- mêmes, la fenêtre de tir était très courte : nous ciblions une période où le lycée serait vide et la nappe phréatique basse. Fina- lement, le chantier s’est tenu à l’été 2014, dans les délais prévus.

J.-M. H. : Schématiquement, nous devions excaver des terres situées entre 2 et 6-8 mètres de profondeur, dont une partie sous une nappe phréatique, et les trier en vue d’en réutiliser certaines pour n’évacuer que les terres polluées. Présence du public oblige, nous avons dû confiner les travaux sous une tente de 2 500 m2, ce qui est plu- tôt inhabituel. Mais pour le reste, le chantier a été fluide, sans aléa notable si ce n’est la découverte de vestiges de fosses à goudron qui n’avaient pas été détectés au sondage, pourtant très précis, qui avait été mené.

 

Quel regard portez-vous sur le rôle joué par l’ADEME durant le projet ?
H. L. : Sans l’intervention de la préfecture et de l’ADEME, la situation se serait enkystée et nous serions restés avec une « verrue » en cœur de ville, car la commune n’avait pas les moyens de faire les travaux. Par la suite, l’Agence a été très présente, en particulier pour l’information des riverains qui, pour beaucoup, regrettaient leur ancien parking. Après les travaux, l’ADEME a mis le site sous surveillance pour trois ans. D’ici quelques années, nous envisageons d’y construire un « vrai » parking ainsi qu’un square.

J.-M. H. : C’était notre première opéra- tion avec l’ADEME, et qui plus est une très grosse opération à notre échelle. Et tout s’est très bien passé, grâce à plusieurs fac- teurs : la robustesse des études préalables, la bonne communication auprès des élus et de la population, la précision du cahier des charges et enfin la confiance qui a régné entre l’ensemble des acteurs. Depuis ce chantier, nous avons retravaillé avec l’ADEME sur des interventions en urgence et nous sommes aujourd’hui en train d’étu- dier des projets plus importants.

 

Plus d’infos :
> jm.hirtzmann@std-france.fr
> cabinet.maire@ville-pont-a-mousson.fr

 

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